mardi 27 novembre 2012

dernier week-end, dernière semaine !

Température à mon arrivée !

Dimanche départ pour Leipzig 




 Et oui, j'ai réussi à les traîner dans une église et pas n'importe laquelle, l'église St Nicolas
Bâtie en 1165 en même temps que la ville, elle est l'église la plus ancienne de Leipzig. Maintes fois transformée, elle réunit les différents éléments des styles roman, gothique, renaissance, baroque et classique. En 1989, elle fut le point de départ de la « friedliche Revolution », la Révolution pacifique, elle lança des prières de paix ce qui contribua au cheminement vers la réunification allemande.  Le superbe orgue de concert à quatre claviers est l'un des plus imposants d'Allemagne et sur lequel Bach joua quelques une de ses symphonies.








L'ancienne mairie


photo de groupe devant le Musée de l'histoire de la RDA


Naissance de la RDA

La zone d'occupation a été transformée en un État communiste, la République Démocratique Allemande (ou RDA) le 7 octobre 1949, après que les occupants en eurent pillé les ressources et transféré chez eux une grande partie des machines et des équipements industriels.

Staline a placé à la tête de la RDA le secrétaire général du parti socialiste unifié (Sozialistische Einheits Partei, ou SED), Walter Ulbricht. Celui-ci collectivise sans tarder les grandes propriétés agricoles des anciens nobles prussiens, les Junkers. Il pressure par ailleurs la classe ouvrière.

Mais après la mort de Staline, le 5 mars 1953, un séisme politique secoue le Kremlin. Beria, le nouvel homme fort de Moscou, annonce une amnistie politique pour un million de prisonniers soviétiques.

17 Juin 1953
L'insurrection de l'espoir
Dans les pays soumis au joug soviétique, on se prend à espérer... C'est ainsi qu'éclate en RDA l'insurrection ouvrière de juin 1953. À Berlin-Est, la capitale, 60.000 manifestants s'en prennent aux symboles du pouvoir communiste.
Walter Ulbricht, faute de mieux, appelle les Soviétiques à la rescousse. Les chars noient l'insurrection dans le sang, au prix d'un grand nombre de victimes. Au moins 80 morts et 25.000 arrestations.
Ce soulèvement démocratique et anticommuniste vaut à Beria, le successeur de Staline, d'être évincé du pouvoir le 26 juin suivant, arrêté et aussitôt exécuté sur les ordres d'un apparatchik, Nikita Khrouchtchev.
La répression laisse les Occidentaux indifférents. Au plus fort de la guerre froide et quelques mois à peine après les éloges dithyrambiques qui ont accompagné les funérailles de Staline, ils se résignent à la coupure de l'Europe en deux.
Les Allemands de l'Est échappent comme ils le peuvent à la répression. Sur 19 millions d'habitants, plus de 3 millions s'enfuient à l'Ouest avant la construction du mur de Berlin le 13 août 1961.









1957 : apparition de la marque TRABANT
TRABANT en allemand signifie compagnon, servant, valet.


 Chute du mur de Berlin, le 9 Novembre 1989
Le 9 novembre 1989, peu avant 19h00, à la fin d'une conférence de presse, le secrétaire du comité central Günter Schabowski annonça de façon lapidaire l'entrée en vigueur d'une nouvelle règlementation pour les sorties du territoire de RDA.

Face à la pression croissante de la population, la direction du SED avait publié, le 6 novembre, un projet de loi sur les entrées et sorties du territoire de RDA, dont elle ne souhaitait publier qu'un extrait dans un premier temps, à savoir les autorisations de sortie définitive du territoire. Le but de cette opération consistait à endiguer l'exode de citoyens de RDA par la République Socialiste Tchèque. A la suite des manifestations contre ce projet de loi, à Leipzig, Berlin et dans d'autres villes, le texte avait été révisé une nouvelle fois au matin du 9 novembre. Il contenait désormais une autorisation de sortie provisoire du territoire, avec visa disponible sur simple demande des ressortissants, sans délai d'attente.

Pendant la conférence de presse, Schabowski présenta par anticipation le nouveau régime des visas. Il expliqua aux journalistes surpris que des erreurs de mise au point du texte avaient abouti à des autorisations de sortie non définitive du territoire, que les citoyens de RDA pouvaient désormais obtenir sans justifier de motivations particulières ou de proches résidant à l'étranger. Lesdits visas seraient octroyés sans délai d'attente et leur entrée en vigueur serait, à sa connaissance "immédiate".

Après que la première chaîne de télévision publique de RFA, l'ARD, eût fait de l'annonce de Schwabowski le principal titre de son journal de 20 heures («La RDA ouvre ses frontières»), de plus en plus de Berlinois de l'Est affluèrent aux postes-frontières de la ville pour obtenir un visa de sortie à effet immédiat. Les gardes-frontières, qui n'avaient encore reçu aucune consigne, étaient perplexes.

Confrontés à une pression croissante, les gardes-frontières du poste de Bornholmer Straße laissèrent transiter les premiers citoyens de Berlin-Est à l'Ouest vers 21h20. Leurs passeports furent néanmoins annulés, ce qui fit des nombreux candidats à la liberté des extradés. Vers 23h30 l'affluence était telle [Film 13,31 MB] , que le responsable du service des passeports du poste-frontière, qui n'avait toujours reçu aucune consigne, décida d'ouvrir les barrières définitivement. Près de 20.000 personnes franchirent alors le pont Bösebrücke au cours de l'heure qui suivit. Au cours de la soirée, les autres postes-frontières de la ville furent ouverts. A la suite de la révolution pacifique en RDA et des changements politiques intervenus dans les pays de l'Europe de l'Est, le mur de Berlin était tombé en cette nuit du 9 novembre 1989.
Au cours des jours qui suivirent, les autorités renoncèrent à toutes les formalités aux postes-frontières berlinois [Film 1,36 MB]. L'euphorie avait gagné la ville entière. Une ambiance de fête populaire régna sur le Kurfürstendamm pendant plusieurs jours, certains restaurants n'hésitant pas à offrir des boissons gratuites aux visiteurs. 28 ans plus tard, le mur avait enfin perdu son terrifiant pouvoir.

Au lendemain des événements, différents points de passage furent rouverts entre les deux moitiés de la ville, y compris la porte de Brandebourg le 22 décembre 1989. Le mur de Berlin fut démantelé entre juin et novembre 1990. Armés de marteaux et de burins, les collectionneurs affluaient du monde entier pendant cette période, afin d'extirper un dernier souvenir au plus fort des symboles de la guerre froide. Aujourd'hui, le tracé du mur dans le cœur de la ville est visible sur 20 kilomètres. Il est symbolisé au sol par une double rangée de pavés. La largeur du No Man's Land et sa configuration exacte sont présentées sur le site de l'ensemble commémoratif du mur de Berlin, qui se trouve au 111 de la Bernauer Straße.



Bundestag et sa fameuse coupole à Berlin
The Bundestag eagle in the plenary chamber



Aujourd'hui, Mercredi 21 Novembre, c'est le jour des Prières en Saxe et donc jour férié !

l fait très beau, nous partons pour une petite randonnée











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A l'atelier au CFA GTB





Ce soir, repas allemand ! 
Je leur ai préparé un petit verre de vin chaud avec du saucisson de cerf, et des bretzels
En plat principal, Schnitzel (porc pané) et 
Spätzle (La base des Spätzle est une pâte à base de farine, d'œufs, de sel et d'eau.)


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Et en dessert, un gâteau de Noël, bon un peu avant l'heure !



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