mardi 15 mai 2012

Week-end 1

Pour ce premier week-end, le samedi, nous avons visité la ville de York !



York est la plus importante cité historique du nord de l’Angleterre et fut, jusqu’au XIXè siècle, la deuxième ville britannique après Londres.  

Elle fut occupée au Ier siècle après J.C. par les Romains (sous le nom d’Eboracum), qui en firent l’un des camps les plus importants de l’Angleterre romaine. Prise par les Danois en 867, elle devint Jorvik, la capitale danoise de l’est de l’Angleterre.  

La ville d’York possède de nombreux monuments de l’époque médiévale dont le joyau est sans aucun doute la cathédrale « York Minster ». 






L’ancienne cité médiévale reste encerclée par les hautes murailles de son enceinte du XIVè siècle et conserve les vestiges de deux tours romaines. 
La ville abrite le centre Jorvik Viking et l’université d’York.  

La nom de la ville a aussi inspiré New-York. Les anglais de York qui se sont exilés aux Etats-Unis ont juste rajouté le " New " pour former New-York

Musée national des trains
Nous avons commencé la visite de York par le musée national des trains !
Connu sous la dénomination NRM, ce musée situé à York fait partie du groupement des musées des sciences et de l'industrie de Grande-Bretagne. Ouvert en 1920 et rénové en 1975, il abrite une importante collection de plus d'une centaine de locomotives et d'autres matériels ferroviaires.















Mickelgate une des portes d'entrée de la ville
Les remparts entourant la ville


Nous avons voulu pique niquer mais l'Ouse était en crue 
et les bancs le long de la rivière sous l'eau !



On s'est replié sur le parc jouxtant la rivière et Ludwig donne à manger aux pigeons !





La rue de Stongate


Shambles où la rue des bouchers

Guildhall

la Tour Clifford
Ensuite nous avons visité le musée viking Yorvik centre

Il était interdit de prendre des photos à l'intérieur du musée !
Cependant si vous souhaitez vous faire une petite idée du musée voici le lien internet du site :


C'est la que nous avons appris que Christophe Colomb n'est pas le premier européen à avoir foulé le sol américain mais Leif Ericsson, fils d'Eric le Rouge presque 5 siècles avant Christophe Colomb !



Dimanche, rendez à la gare de Sheffield !



Ensuite, nous avons visité le musée de Kelham Island


Couteaux, scies, faux, limes, lames de rasoir, argenterie : Sheffield est l’équivalent anglais du Solingen allemand. Ce qui a commencé au 16e s. avec de petits ateliers devint rapidement la vitrine d’une ville industrielle en plein essor. Plus tard, Sheffield sera précurseur de la production moderne d’acier. Le Musée de Kelham Island, installé dans une ancienne centrale électrique, propose un passionnant passage en revue de la culture industrielle locale. On trouve ici l’une des machines à vapeur les plus performantes au monde, à côté d’un convertisseur Bessemer haut comme une maison, dont l’invention, en 1856, révolutionna la production d’acier. La tradition artisanale de Sheffield est représentée par les « Little Mesters ». C’est ainsi qu’on appelle les couteliers, les rémouleurs et les outilleurs qui ont fait de la dénomination d’origine « Made in Sheffield » une marque connue dans le monde entier. Aujourd’hui, il n’y a presque plus de travail pour eux, sauf au Musée de Kelham Island Museum, où certains d’entre eux peuvent faire la démonstration de leur savoir-faire. Les enfants vivent de près l’industrie de l’acier dans le « Melting Shop » : ils jouent le rôle d’un morceau d’acier et se laissent fondre, aplatir et marteler par de « vrais » machines.








Les conditions étaient idéales : il y avait de l’eau pour faire marcher les machines, et du grès pour fabriquer des pierres à aiguiser de qualité supérieure. Il y avait du charbon et du fer, et des fleuves pour les transporter. Et avant tout, il y avait le savoir-faire et l’application des artisans de Sheffield. Pas étonnant que Sheffield réussit très tôt déjà dans la branche du fer. 


En 1742 commence l’histoire qui fit de la ville moyenne anglaise la « capitale mondiale de l’acier » : Benjamin Huntsman invente la fusion de l’acier. 100 ans plus tard, l’ingénieur Sir Henry Bessemer invente une méthode pour fabriquer l’acier en masse : le convertisseur Bessemer est né. Peu après, Robert Forrester Mushet réussit les premiers alliages d’acier et en 1913 Harry Brearley produit le premier acier inoxydable. Par conséquent, la gamme de produits « Made in Sheffield » est très variée, allant des trousses d’opération en filigrane jusqu’à la machine à vapeur puissante de 12 000 ch., construite en 1905 pour une usine de laminoirs de Sheffield produisant des plaques de blindage, en passant par l’arbre-manivelle d’une Triumph Spitfire. Ces plaques réfèrent à un autre domaine d’activités de l’industrie de l’acier locale : l’industrie de l’armement. 






Les plaques de blindage de Sheffield équipèrent les cuirassés britanniques de la Première guerre mondiale, et pendant la Deuxième guerre on produisit ici les bombes « Grand Slam », une bombe lourde de 10 tonnes avec une énorme force de pénétration. Aujourd’hui, le nom de Sheffield est surtout synonyme de couverts et d’outils de haute qualité. Le Musée de Kelham Island brosse un tableau vivant de cette illustre histoire industrielle. Son emplacement, une île artificielle dans le Don, était celui d’un moulin pour le fonctionnement duquel le fleuve fut détourné au 12e s. Au 19e s. on édifia ici une fonderie qui fut remplacée plus tard par une centrale pour alimenter le tramway électrique. C’est là que le musée put s’installer dignement en 1982.























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